L'air de Paris


Amis du soir, bonsoir.
J'écris ce billet pour apaiser ma conscience. Chaque Homme a sa propre conception du monde, découlant directement de l'expérience personnelle. Avec le temps, chaque individu développe ses propres secrets et ses cachoteries dans l'unique but de se protéger d'une menace non-existante. 
Non pour ce billet, pas de head-bougeotte. Je vous sers amoureusement un plat glacé d'amour poignant. Un billet sans retour pour un monde parallèle en deux dimensions. Voilà ce que nous décrit Edwin Abbott Abbott dans Flatland ou le monde plat. Deux visions splendides de voir le monde.

Cahb (désolé pour le rapprochement involontaire en arabe avec les péripatéticiennes) nous propose donc un track nommé Secrets. Sortez l'attirail du religieux ou la panoplie du curé, Cahb veut se confesser. Laissez lentement la force angélique de la nappe vocale vous pénétrer le corps. 
Cahb, c'est un anglais. Cahb, c'est un concept déroutant de redécouvrir la musique.



"Ecoute la vie, je ne peux pas te toucher, c'est atroce, tu es là devant moi, et pas moyen"
Allez, écoute la vie. De toute façon tu ne peux pas savoir ce que j'entends, tu n'as pas idée de ce que j'entends et que les autres n'entendent pas. T'as pas idée, mon vieux, des musiques.. des voix comme des anges qu'il te reste à découvrir."
Allégorie musicale. Puissance sonore. Véracité destructrice. Propos déroutants. Aliénation macabre.
Je te dévoile un morceau poignant. Je te dévoile un morceau flippant.
C'est une de mes plus belles rencontres avec la musique. Lagendaduprince. Tu sens les aspirations parisiennes rien qu'au vocal démentiel. Le gars arrive carrément à te faire voyager dans Paris. Il te fait passer par ses petites rues préférées et tu arrive forcément au café de Flore. Chez lui quoi. Chez Lagendaduprince. Une invitation.
Allez. Ecoute la vie.



Et puis merde quoi, si t'es pas convaincu d'être à Paris, réveille-toi. Ouvres ton esprit, prends un peu l'air de Paris.


Milo.



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